PRIARTEM dépose un recours devant le Tribunal administratif de Paris à l’encontre des recommandations pour la prise en charge médicale de personnes se déclarant électro-hypersensibles, intitulé « Personnes se déclarant électro-hypersensibles. Repères pour la pratique médicale », élaborées par la Société Française de Santé au Travail (SFST) à la demande de la Direction Générale de la Santé. Dans son avis de 2018 relatif à l’hypersensibilité électromagnétique, l’ANSES avait recommandé de demander à la Haute autorité de santé (HAS) dont c’est la compétence, « d’examiner, à l’instar des recommandations qu’elle a formulées au sujet de la fibromyalgie, la pertinence de formuler des recommandations de prise en charge adaptées aux personnes se déclarant EHS ».
Suite au refus de la HAS de lancer ce travail, la Direction Générale de la Santé a finalement confié cette mission à la SFST en novembre 2019. Le rapport publié quatre ans plus tard, le 2 février 2024, a fait l’objet d’un recours gracieux de la part de PRIARTEM. Devant le refus explicite de la DGS de tenir compte des demandes de l’association, PRIARTEM dépose aujourd’hui un recours à l’encontre dudit rapport. « L’association conteste ce travail qui a été mené sans respecter la Charte de l’expertise, sans méthodologie rigoureuse, en omettant des études importantes et avec de potentiels liens d’intérêt » explicite Me LAFFORGUE du cabinet TTLA.
Pour Sophie PELLETIER, présidente de PRIARTEM, les conseils ainsi distillés aux médecins recevant des personnes électrosensibles, ont été conçus en excluant de fait la possibilité d’un lien entre exposition aux ondes et les troubles développés par les patients : « Ces conseils conduisent à ne nous proposer que des soins psychologiques palliatifs, peu ou pas efficaces voire dangereux alors que nos troubles sont manifestement neurologiques et en rapport avec le fonctionnement cellulaire (stress oxydatif, perturbations métabolique, endocrinienne, chronobiologique, co-infections, imprégnation aux métaux ou aux polluants chimiques…). » Par ailleurs, les médecins qui seraient amenés à diagnostiquer une hypersensibilité en lien avec l’exposition électromagnétique sont implicitement dissuadés d’établir des certificats médicaux en ce sens.
L’association continue de plaider pour une politique de prévention et de prise en charge courageuse qui se donne pour objectif : « aucun nouveau cas à déplorer et une prise en charge digne des personnes déjà atteintes ».
Contact presse : Sophie PELLETIER – PRIARTEM
Me LAFFORGUE - Cabinet TTLA
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