Paris, le 19 février 2008 : Après avoir adopté un moratoire sur l’utilisation du WiFi dans quatre bibliothèques parisiennes, la Mairie de Paris diffuse actuellement les résultats d’une étude métrologique laissant apparaître des niveaux de champs électromagnétiques dus au WiFi relativement faibles.
Ces mesures semblent inciter la Mairie à envisager une suspension du moratoire adopté. Le Supap‐FSU, Agir pour l’Environnement et Priartèm dénoncent la confusion entretenue par la Mairie de Paris entre simples relevés de champs et preuves scientifiques. Les études métrologiques ne peuvent se substituer à de véritables études scientifiques et épidémiologiques. Tant la répétitivité du signal que l’accumulation d’expositions multiples et chroniques doivent conduire les autorités publiques à la plus grande prudence.
Par ailleurs, alors que le protocole utilisé pour mesurer les champs électromagnétiques émanant du WiFi ne semble pas encore faire l’objet d’un consensus et que les études métrologiques actuelles peinent à mesurer le niveau maximum auquel les utilisateurs et personnels des bibliothèques sont exposés, la Mairie de Paris semble tentée de passer en force plutôt que d’adopter la seule stratégie acceptable pour les personnels et usagers des bibliothèques qui consiste à attendre les résultats des études scientifiques en cours. Une fois encore, au nom de l’idéologie du sans‐fil, une technologie tend à s’imposer sans le recul nécessaire à la bonne compréhension de son impact potentiel sur la santé.
Le Supap‐FSU, Agir pour l’Environnement et Priartèm interpellent l’ensemble des candidats à l’élection municipale parisienne afin que ces derniers s’engagent à maintenir le moratoire sur le WiFi dans les bibliothèques et écoles tant que les scientifiques n’auront pas levé tout doute quant à l’impact éventuel sur la santé de cette nouvelle technologie. Le Supap‐FSU, Agir pour l’Environnement et Priartèm appellent les candidats à s’engager en faveur de liaisons cablées, seul moyen d’éviter les expositions inutiles.
Le Maire de Paris, qui envisagerait de rebrancher les bornes WiFi déconnectées, est‐il prêt à s’engager par la signature d’un document officiel, à assumer l’entière responsabilité civile et pénale d’une exposition chronique aux champs électromagnétiques WiFi ? Le Supap‐FSU, Agir pour l’Environnement et Priartèm en doutent et appellent donc la Mairie de Paris à maintenir le moratoire sur l’utilisation du WiFi dans les bibliothèques parisiennes.
Contact presse :
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