Selon une étude de l’Eurobaromètre (Commission européenne) plus d’un français sur deux se dit préoccupé ou très préoccupé par les risques potentiels sur la santé que représente la téléphonie mobile. Les français partagent cette inquiétude avec l’ensemble des européens (48% sur l’ensemble des pays européens).
Notre communiqué de presse (co-signé avec Agir pour l’Environnement) du 10 juillet 2007
Mieux, l’hypothèse du risque est partagée respectivement par 76% des européens concernant les antennes-relais et 73% pour les effets du portable. La perception du risque liée à la téléphonie mobile est celle qui a le plus progressé durant les quatre dernières années, passant de 55% à 76%.
La même étude rapporte que cette inquiétude croissante s’alimente d’un déficit d’information fiable sur ces questions et d’une grande défiance vis-à-vis des gouvernements quant à leur capacité à gérer ce risque.
Ces résultats viennent confirmer les positions que Priartém et Agir pour l’Environnement ont eu l’occasion d’exposer lors du rendez-vous qu’elles ont eu, vendredi 6 juin 2007, au Ministère de la Santé : la téléphonie mobile est un sujet de santé publique qui préoccupe de plus en plus de gens ; elle nécessite de véritables campagnes d’informations sur les risques d’un usage intensif et précoce du portable ; elle nécessite une réglementation adaptée et conforme à l’application du principe de précaution afin que « chacun puisse vivre dans un environnement équilibré et favorable à la santé » (art. de la charte de l’environnement).
D’autres inquiétudes s’expriment concernant le développement massif de l’ensemble des technologies sans fil et, notamment, du Wifi. En Grande-Bretagne, suite à une déclaration du Professeur Stewart, Président de la Health Protection Agency, indiquant qu’il était temps de s’interroger sur les risques liés au Wifi et aux autres applications de radiofréquences, des élus ont décidé de ne pas équiper les établissements scolaires de leurs communes de cette technologie.
En dépit de l’accumulation de résultats de recherches qui viennent confirmer l’hypothèse du risque, une expertise européenne (SCENHIR) vient encore, à force d’omissions ou de sous-estimation, de rendre un avis qui nie le risque tout en suggérant le développement de nouvelles recherches sur les effets à long terme. Ce type d’avis qui vise à décourager les pouvoirs publics d’agir rapidement prive les populations des mesures de protection que devrait pourtant imposer l’évolution des termes du débat au sein de la communauté scientifique.
Ce contexte où s’affrontent des positions scientifiques, où l’inquiétude et la défiance des populations s’expriment massivement, impose que le dossier de la téléphonie mobile soit inscrit au programme du Grenelle de l’environnement, organisé en octobre 2007. Les associations Agir pour l’environnement et Priartem demandent donc au Ministre en charge de son organisation son inscription immédiate.
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