La revue Occupationnal and Environmental Medecine vient de publier les résultats d’une enquête épidémiologique menée par une équipe française bordelaise qui confirme les résultats des travaux de Hardell et du programme Interphone*. Pour les utilisateurs dits intensifs du téléphone portable le risque est plus que doublé (OR : 2,83 ; IC 1,30 à 6,17).
Encore faut-il s’entendre sur ce que l’on appelle les utilisateurs intensifs : plus de 836 heures, et en terme de moyenne mensuelle : plus de 15 heures (c’est-à-dire une demi-heure par jour), ce que dépassent aujourd’hui largement de très nombreux utilisateurs et, notamment, les plus jeunes.
Dans une étude cas-témoins menée dans quatre régions françaises sur un échantillon de 253 cas de gliomes (tumeurs cancéreuses du cerveau), 194 cas de méningiomes et de 892 cas-témoins, Gaëlle Coureau et ses collègues montrent que le risque est plus élevé pour les gliomes, les tumeurs temporales, les usages professionnels et urbains du téléphone.
Cette étude constitue donc une preuve supplémentaire de l’effet potentiellement cancérigène du téléphone portable. Combien de preuves faudra-t-il encore pour de réelles mesures de protection de la population et tout particulièrement des enfants.
[* Coureau et al. « Mobile phone use and brain tumours in the CERENAT case-control study », Occup. Environ. Med, mai 2014]
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