Il y a 5 mois déjà - le 30 novembre 2010 exactement - que Priartem, par la voix de sa présidente, Janine Le Calvez, avec le soutien de l’association Rexpoede Environnement, a demandé que soit lancée une enquête sanitaire suite au diagnostic de deux cas de cancer du tronc cérébral dans l’école du village de Rexpoede. Cette école est directement exposée aux rayonnements des antennes des trois opérateurs. Dans cette école, deux cas de cancer du cerveau ont été diagnostiqués chez de très jeunes enfants, un petit garçon et une petite fille. Celle-ci est décédée des suites de ce cancer, le petit garçon souffre lui de séquelles lourdes. La mairie de Rexpoede a voté un soutien à la démarche engagée par notre association. Ce sont aujourd’hui les parents d’élèves, inquiets de l’absence de réponse à notre demande, qui s’adressent, dans le même sens, à la DGS.

Une autorité en charge de la santé publique peut-elle accepter, sans rien faire pour en comprendre la raison, que deux enfants soient atteints, dans une même école, d’une pathologie rare aujourd’hui encore dans notre pays ? Une autorité en charge de la santé publique peut-elle accepter que des enfants continuent à se rendre quotidiennement dans cette école sans avoir tenté d’éliminer toutes les causes environnementales susceptibles d’être suspectées ? Le décès d’une jeune enfant ne devrait-il pas automatiquement déclencher une enquête sanitaire ? Voilà autant de questions légitimes que nous continuerons à poser à la Direction Générale de la Santé, dont nous sommes en droit, dès à présent de dénoncer l’inertie inacceptable."