Le collectif des Electrosensibles de France et Priartem ont été reçus ce jour par la Sous direction prévention des risques liés à l’environnement et à l’alimentation de la Direction générale de la Santé.
C’est dans un climat de bonne écoute que nous avons pu échanger sur l’ensemble de la problématique : prise en charge au niveau médical et social, urgence pour les plus atteints, vigilance sanitaire, prévention par la réduction des expositions...
Parmi les pistes d’action envisagées par la DGS, notons :
- pour la prise en charge, les Centres de Pathologies Professionnelles (CPP) , au sein des Centres Hospitaliers universitaires (CHU) pourraient devenir référents en matière de pathologies environnementales.
- un premier retour d’expérience serait à dresser et la création d’outils de référence à envisager
- initier une sensibilisation des Agences Régionales de Santé
- faire le point sur la veille sanitaire
Concernant les CCP impliqués dans l’étude Cochin, nous avons fait la démonstration qu’actuellement il n’y a pas de prise en charge adaptée, voire quelques situations inacceptables que nous avons étayées ce jour par des témoignages. Pour envisager une réelle prise en charge par les CPP, des efforts importants devront être faits pour rétablir la confiance des malades, notamment au travers d’une véritable transparence et concertation. Il faudra en outre doter les CPP de réelles compétences en la matière.
Par ailleurs, nous avons réussi à faire admettre à la DGS la nécessité de mettre à l’abri les personnes en créant des centres de convalescence sans ondes. Les participants ont convenu que cette mise à l’abri est temporaire et doit être associée à une prise en charge globale pour éviter une désocialisation.
La question de l’habitat, du diagnostic des expositions (conseiller habitat-environnement-santé) et de leurs réductions a été mise en lumière. En particulier, l’absence de réglementation des sources proches (téléphones sans fil, wifi...) fait que les technologies sans fil ne sont pas conçues pour réduire les expositions alors qu’il existe des solutions techniques (ex. Eco-dect + qui n’émet que lorsqu’on téléphone).
Nous avons également demandé à ce que la pertinence des normes actuelles soit mise en question car leur établissement par l’ICNIRP pose des problèmes de conflits d’intérêt et des questions sur le plan sanitaire et scientifique.
Nous avons constaté un manque flagrant de moyens humains et les réponses apportées, même si elles vont dans le bon sens ne répondent pas à l’urgence de certaines situations ni au risque d’apparition de nouveaux cas.
Nos différentes revendications relèvent de divers services de l’Etat. Nous déplorons que la DGS ne soit pas en mesure de coordonner ces différentes actions, laissant aux associations de malades le soin de faire le lien entre de nombreux ministères, services et structures dans une démarche épuisante. La demande d’un plan d’action coordonné et de nomination d’un référent est donc toujours d’actualité.
L’intérêt de la charte pour la recherche et la prise en charge de l’EHS rédigée par le collectif a été salué et sa proposition à l’OMS encouragée. Nous la proposerons également à la signature d’institutions comme l’ANSES...
Un engagement d’une nouvelle réunion premier trimestre 2014 a été pris.
Le collectif – contact [ at ] electrosensible.org - www.electrosensible.org
P.R.I.A.R.Té.M – 01 42 47 81 54 - contact [ at ] priartem.fr-www.priartem.fr
Media
Actu-environnement.com : Electrosensibilité : premier pas de la DGS vers des pistes d’actions
01net : Ondes : l’État tend l’oreille aux revendications des électrosensibles
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