Le professeur Stewart, président du NRPB (National Radiological Protection Board), auteur d’un premier rapport en 2000, vient de rendre public un nouveau rapport sur la téléphonie mobile. Il constate que « l’on ne peut plus dire en 2005 ce que l’on disait en 2000 » et que « l’on a, jusque là, sans doute sous-estimé les risques liés à la téléphonie mobile ».
Traduction : H. Hétier, coordinatrice Priartem Auvergne
Le Times a fait sa Une des nouvelles recommandations du professeur Willian Stewart.-
Le rédacteur du Times écrit ainsi :
« Les enfants de moins de 8 ans ne devraient pas utiliser de téléphones mobiles », a-t-il été conseillé hier soir aux parents après qu’un rapport faisant autorité ait lié une forte utilisation avec des tumeurs au cerveau, et conclu que les risques avaient été sous-estimés par la plupart des scientifiques. Par ailleurs il a déclaré que « la preuve d’effets potentiellement nocifs était devenue plus convaincante ces 5 dernières années ».
« La nouvelle a conduit à appeler à ce que les téléphones portent des avertissements sur la santé, et à une panique dans une partie de l’industrie. Un fabricant britannique a immédiatement suspendu un modèle destiné aux 4-8 ans ».
Dans son rapport, Téléphones mobiles et santé, Sir William a indiqué que 4 études ont causé de l’inquiétude.
Une étude sur 10 ans en Suède suggère que les gros utilisateurs de mobiles sont plus sujets à des tumeurs bénignes de l’oreille et du cerveau, (NDLR : étude Karolinska, cf Lettre 14-15) cependant qu’une étude hollandaise avait suggéré des modifications de la fonction cognitive (NDLR : étude TNO cf Lettre 10-11) ; une étude allemande a pointé un accroissement des cancers autour des stations de base, (NDLR : étude Naila, cf Lettre 14-15) pendant qu’un projet soutenu par l’U.E. démontrait les dommages aux cellules causés par les champs électromagnétiques typiques des téléphones mobiles (NDLR : étude Reflex, voir ci contre).
« Toutes ces études doivent encore être reproduites et sont de qualité diverse mais nous ne pouvons pas les balayer d’un revers de la main » a dit Sir William.
« S’il y avait un risque sanitaire -qui demeure improuvé- il aurait un plus grand effet sur les jeunes que sur les gens plus âgés », a-t-il ajouté.
Pour les enfants de 4 à 8 ans, les parents devraient juger par eux-mêmes des risques et des bénéfices. « Je ne crois pas que pour les 3 à 8 ans ils puissent être facilement justifiés » a-t-il dit.
Stewart a déclaré lors de sa communication à la presse que l’on avait sans doute sous-estimé les risques liés à la téléphonie mobile, et qu’il fallait également se préoccuper des conditions d’implantation des antennes relais…
Traduction : H. Hétier, coordinatrice Auvergne
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