Après plus d’un an d’interruption, la Mairie de Paris vient de décider de réactiver sa commission de concertation. Les associations Agir pour l’Environnement et Priartém y relaieront les exigences des riverains d’antennes relais et y rappelleront leurs propositions pour une amélioration de la charte parisienne et son fonctionnement démocratique. Wifi dans les bibliothèques parisiennes, conférence de citoyens, dossiers en déshérence depuis parfois plusieurs années… les associations attendent beaucoup de cette première réunion de cette instance de concertation.
Ce même jour, les deux associations interviendront également au sein de l’instance de dialogue de la Fondation Santé et Radiofréquences afin d’y exiger un débat pluraliste et contradictoire nécessaires à une bonne avancée de la connaissance scientifique. Au regard du monolithisme de l’expertise nationale en la matière, force nous est de constater qu’il y a encore un long chemin à parcourir entre une expertise pluraliste, contradictoire et transparente et les positions scientifiques officielles actuelles. C’est dans ce même esprit que les deux associations ont accepté de participer également, à titre d’observateur, à l’expertise menée actuellement par l’Agence Française de Sécurité Sanitaire et Environnementale au Travail. Par ces participations actives, les associations espèrent obtenir que l’unanimité de façade d’experts peu ou pas indépendants à l’égard du lobby de la téléphonie mobile vole en éclat.
En fin de journée, Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement, sera reçu par Monsieur Alain Gest, député de la Somme et chargé au nom de l’Office Parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques d’évaluer la pertinence d’un nouveau rapport sur le sujet de la téléphonie mobile. Pour les associations Agir pour l’Environnement et Priartém, l’accumulation récente de résultats scientifiques préoccupants non prise en compte à travers des mesures de santé publique mérite un nouveau rapport de l’OPECST. Celui-ci permettrait, notamment, d’introduire sereinement le débat parlementaire annoncé dans le cadre du projet de loi dit Grenelle2. Selon Janine Le Calvez, présidente de Priartém, l’absence de toute référence à des mesures législatives contraignantes encadrant le développement des antennes relais dans le projet de loi dit Grenelle2 est particulièrement inacceptable et apporte la démonstration de la puissance du lobby de la téléphonie mobile. Nous attendons des députés qu’ils se mobilisent en proposant nombre d’amendements comblant ainsi les carences du Gouvernement en la matière.
Contact presse :
Stéphen KERCKHOVE -Agir pour l’Environnement - Tél. 01.40.31.02.99
Janine LE CALVEZ - Priartém - Tél. 01.42.47.81.54
Boite 64 - 206 quai de Valmy - 75010 Paris
Tél : 01 42 47 81 54 - Fax : 01 42 47 01 65 - Contactez-nous
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