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Décès des embryons de poulet exposés à la téléphonie mobile
par Priartem
Dès 2001, Madeleine Bastide, Professeur à l’Université de Montpellier, rendait publique une recherche qui montrait une forte augmentation des décès d’embryons de poulets lorsque ceux-ci étaient exposés aux ondes de la téléphonie mobile. Cette recherche a été répliquée par l’INRA de Tours. Cette réplication, financée par Bouygues Télécom, a totalement confirmé les résultats de Madeleine Bastide… Le résultats n’ont jamais été publiés !!! Pourtant, sur le terrain Priartem pouvait apporter deux témoignages qui confirmaient, eux aussi, totalement ces résultats.

Extrait de l’Emission "Envoyé spécial" du 21/10/99 avec le professeur Madeleine Bastide de l’université de Montpellier

Nous sommes à l’université de Montpellier, dans le service du Pr Bastide. Ici les organismes vivants étudiés sont des embryons de poulet. Ils ont été soumis aux radiations d’un téléphone portable, en communication permanente, 24 h/24 et ce pendant toute la durée de la vie embryonnaire, soit 23 jours. Les résultats sont éloquents.

chercheur : Ce sont des embryons de poulet conservés dans un fixateur, après exposition au téléphone portable et décédés entre 3 et 15 jours de vie embryonnaire. Le journaliste : Comment peut-on être sûr qu’ils sont morts à cause du téléphone portable ?

Le chercheur : Tout simplement parce que le taux de mortalité dans le lot exposé est de 60%, 6 fois supérieur à celui obtenu dans le lot non exposé qui est de 10%.

Ainsi 6 embryons sur 10 sont morts après avoir été exposés au portable. Dans une deuxième phase de l’expérience les chercheurs ont installé une grille qui arrête les micro-ondes et ne laisse passer que les basses fréquences. Le but : mesurer l’effet de ces fréquences, dont on a toujours pensé jusqu’à présent qu’elles étaient inoffensives parce que de très faible intensité. Les résultats surprennent. Le taux de mortalité des embryons soumis à ces seules très basses fréquences monte à 75%, les 3/4 des embryons exposés.

Pr Madeleine Bastide : Voici le dispositif, le téléphone est donc au-dessus des œufs. Les œufs qui vont mourir vont être identifiés par des carrés noirs. Ceux-ci, c’est le groupe qui n’est pas exposé au téléphone.

Ici vous voyez que les petits carrés noirs sont principalement dans la zone de l’antenne et correspondent aux embryons qui sont morts après exposition au téléphone. Le journaliste : Donc ce que cela prouve concrètement, c’est qu’il y a bien un effet sur l’organisme vivant, dû au téléphone.

Pr Madeleine Bastide : Absolument, il afut dire que les embryons de poulet sont particulièrement sensibles, que nous sommes dans une utilisation vraiment intense du téléphone, mais il y a bien un effet biologique qui va bien jusqu’à la morte des embryons.

Le Pr Bastide a renouvelé le même type d’expérience, mais cette fois sur des souris. Elles ont été exposées, an continu par périodes de 15 jours. Certains lots étaient directement irradiés, d’autres grâce au filtre à micro-ondes, n’ont été exposés qu’aux très basses fréquences. Les chercheurs ont voulu mesurer l’effet du portable sur les hormones en particulier l’ACTH et la corticostérone, deux hormones qui régulent le stress. En avant première, pour Envoyé spécial, nous nous sommes procurés les résultats préliminaires de ces recherches. Ils indiquent que l’exposition aux téléphones portables induit une diminution de ce staux d’hormones, diminution qui peut aller jusqu’à 60% pour les taux d’ACTH après exposition aux seules très basses fréquences. La conclusion est la suivante : les émissions électromagnétiques du téléphone cellulaire induisent un dysfonctionnement du système principal de régulation du stress.

Le journaliste : Ce que montre votre expérience est assez inquiétante, est-ce qu’on doit avoir peur d’utiliser son portable ?

Pr Madeleine Bastide : Je vous ai expliqué que nous étions dans une situation extrême. On ne peut pas, à partir de là, analyser très exactement toutes les incidences sur l’organisme de l’utilisateur. Il y a une chose qui est certainement vraie, les lésions éventuelles sont certainement proportionnelles à l’intensité d’utilisation, ça dépend aussi de l’état du sujet, de sa sensibilité, des autres agressions, de son état immunitaire… Doncc’est très multifactoriel, mais dire qu’il n’y a aucune incidence sur la santé, je pense qu’on ne peut pas le dire au vu de ces résultats là.

Le journaliste : On peut même dire l’inverse.

Commentaires de Priartem

Les experts du groupe "Zmirou", dans le rapport au Directeur Général de la Santé, en janvier 2001, déclarent, sans absolument le démontrer que cette étude pose de nombreux problèmes méthodologiques.

Elle a donc été répliquée dans le cadre d’un programme financé par Bouygues. L’étude a été réalisée par une équipe de l’INRA de Tours, placée sous la direction scientifique de R. De Sèze, l’un des experts officiels et des plus ardents partisans de la thèse de l’innocuité des CEM de la téléphonie mobile. Elle a donné les mêmes résultats que ceux qu’obtenaient Madeleine Bastide et son équipe au grand dam de son directeur scientifique qui s’en trouve contraint, pour continuer à nier l’évidence, à renier les résultats d’une étude qu’il était chargé de diriger.

Avant les embryons d’Albi, nous avons pu recenser plusieurs cas identiques : poussins d’une famille de la Creuse ; poussins d’une famille résidant à côté d’Angers (bref rappel de la situation tragiquement emblématique de cette jeune famille : depuis l’installation d’un pylône SFR à une cinquantaine de mètres de leur maison, la jeune femme avait faite deux fausses couches alors même que sa première grossesse, avant l’installation s’était parfaitement passée ; après ces deux fausses couches, elle réussit à accoucher d’une petite fille ; hélas, cette petite fut atteinte d’une leucémie à deux ans (elle est aujourd’hui sauvée) ; ils élevaient des poules, mais brutalement ils perdirent 90% des embryons. Le problème étant lourd SFR décidait de retirer son antenne, après avoir proposé à la famille de lui racheter sa maison).

 
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