Bien que ces associations aient obtenu l’assurance qu’elles pourraient participer régulièrement à cette concertation, il semble que la Mairie de Paris soit revenue sur sa décision initiale, maintenant les riverains hors jeu. En effet, invitées depuis plusieurs semaines à participer à la réunion de concertation du 29 septembre, les associations ont appris le jour même l’annulation de l’invitation qui leur avait été faite.

Même si, mois après mois, la Mairie de Paris et les opérateurs constatent la recrudescence des blocages de chantier –preuve irréfutable qu’une concertation opérante reste à venir- la Mairie de Paris et les opérateurs préfèrent s’enfermer dans une concertation bilatérale .

Les opérateurs de téléphonie mobile ne peuvent espérer développer la troisième génération de téléphonie mobile sans l’assentiment des riverains et une simple communication publicitaire, telle que délivrée dans les premiers CICA parisiens, ne peut répondre à l’inquiétude des habitants.

Les associations réclament un geste d’ouverture afin de sortir de la crise.

Agir pour l’Environnement et Priartém regrettent que leurs propositions restent, jusqu’à présent, sans réponse. Refus de mesures de champs électromagnétiques contradictoires, exclusion préventive des associations des enceintes de concertation, la charte parisienne doit rapidement évoluer pour que la concertation envisagée ne se résume plus à un tête-à-tête exclusif entre opérateurs et Mairie de Paris et que la transparence soit réelle dans ce dossier.

Janine LE CALVEZ, Présidente de Priartém Stéphen KERCKHOVE, Coordinateur des campagnes Agir pour l’Environnement