Paris, le 14 octobre 2011 : Par un communiqué en date du 13 octobre, la Ville de Paris vient d’annoncer la rupture des négociations sur une nouvelle charte parisienne en raison des positions totalement inacceptables des opérateurs.
Rappelons que la Ville avait organisé, en 2009, une conférence de citoyens, laquelle avait fait un certain nombre de propositions dont la fixation d’un niveau d’exposition maximum des parisiens à 0,6 V/m
En juillet 2011, le Conseil de Paris a voté à l’unanimité un voeu visant à faire adopter cette valeur comme niveau de référence à fixer dans la charte.
Ce seuil faisait donc partie de la base première des négociations à côté d’un autre élément tout aussi essentiel, l’abandon du concept de moyenne sur 24 heures lors des mesures du champ.
Pour les associations, ce voeu allait dans le bon sens, celui d’une réelle protection des populations.
Tellement dans le bon sens d’ailleurs que les opérateurs arc-boutés sur les avantages indécents que leur apporte une réglementation nationale extrêmement laxiste ont refusé toute négociation, osant même proposer de ne traiter que les cas qu’ils considèrent comme atypiques, soit des points situés au-dessus de 10 à 15 V/m !
Plus la science avance, plus les expertises scientifiques confirment l’existence d’un risque et la nécessité de réduire les expositions et plus les opérateurs s’attachent à des valeurs d’exposition élevées.
La rupture des négociations signifie que les conventions du domaine public qui sont arrivées à échéance fin septembre et qui sont traditionnellement adossées à la signature et à la durée de la charte n’existent plus. A partir d’aujourd’hui, les opérateurs occupent donc en situation illégale le domaine public parisien, lequel représenterait environ 18% des sites de téléphonie mobile sur la capitale.
Les associations demandent à la Ville de Paris de tout mettre en ouvre pour que ces installations illégales soient le plus rapidement possible démontées et que des mesures conservatoires soient prises immédiatement pour interrompre les émissions sur ces sites.
Les parisiens ne pourraient comprendre en effet que les opérateurs continuent à émettre à partir de sites qu’ils occupent en toute illégalité.
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