Paris, le 18 octobre 2011 : Une fois de plus les opérateurs affichent leur arrogance vis à vis des élus et des citoyens. Ils ont tellement l’habitude du passage en force qu’ils semblent considérer que, une fois encore ils pourront dicter leur loi.
Cette fois cependant ils ont en face d’eux la mairie de Paris, tenue elle-même par les recommandations du jury citoyen de 2009 et un vœu voté à l’unanimité en juillet 2011 demandant l’adoption d’une charte avec une valeur limite d’exposition à 0,6 V/m.
Face à la fermeté de la Ville les opérateurs ont choisi la voie de la rupture, cette intransigeance pouvant sans doute être, en partie, attribuable à des stratégies de concurrence plus ou moins loyales, visant, notamment, à freiner l’implantation du quatrième opérateur.
Les associations appellent la ville à conserver l’attitude de fermeté qu’elle a affichée depuis le début des négociations et à prendre les mesures qui s’imposent.
Rappelons en effet que,la Ville, dès la signature de la première charte, en 2003, s’est réservée des possibilités d’agir en adossant la signature des conventions d’occupation du domaine communal à la durée de validité de la charte. Depuis la fin du mois de septembre, les opérateurs se trouvent donc en situation d’occupation illégale sur ce domaine. Ceci correspondrait à 186 installations, soit plus de 15% des sites actuellement en fonctionnement sur la capitale.
Les associations appellent la Mairie de Paris à agir rapidement en refusant toute nouvelle installation mais aussi en obtenant le démontage des antennes relais, désormais illégalement installées sur les bâtiments de la Mairie de Paris.
Janine LE CALVEZ et Marc ARAZI - Priartém
Stéphen Kerckhove – Agir pour l’Environnement
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