On se souvient tous de ces images étonnantes d’élus agressant physiquement et violemment un militant du collectif de Breitenbach à la sortie d’un conseil municipal.
Cet élu vient aujourd’hui de se voir condamné, pour ces faits graves pour la démocratie, à 3 mois de prison avec sursis avec rejet de sa demande de non-inscription au casier judiciaire, à 500 euros d’amende, à 1750 euros de préjudice matériel et à 600 euros de préjudice moral.
Pourquoi cette agression ? Parce que ce militant, cinéaste de métier, voulait, dans le cadre d’un film qu’il prépare sur la téléphonie mobile, filmer la réunion du conseil municipal. Ceci lui ayant été refusé – ce qui est contraire à la loi – le cinéaste a attendu les élus à la sortie pour leur poser à tous une seule et même question très simple : « Etes-vous au courant de l’existence d’une controverse scientifique concernant les effets sur la santé de l’exposition aux rayonnements électromagnétiques de la téléphonie mobile ».
Cette question était légitimée par le choix de la mairie d’accorder à l’opérateur Orange l’autorisation d’occuper une parcelle municipale pour ériger un pylône de téléphonie mobile à proximité d’habitations. Le collectif créé, pour exiger un déplacement de ce projet, s’est heurté à un refus de dialogue systématique de la mairie.
Aujourd’hui le collectif est plus décidé que jamais à se battre contre la construction du pylône sur le site litigieux.
Priartem soutient ce combat et se félicite que la justice ait rappelé aux élus que non seulement ils n’ont pas tous les droits mais encore qu’il se doivent d’être exemplaires.
L’association rappelle que seule la promulgation d’une législation protectrice pourra apporter l’apaisement nécessaire dans le traitement local de ce dossier de la téléphonie mobile.
Reportage France 3 - 11/10/2011
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