Prétextant d’actions citoyennes, datant du 23 décembre 2003 et des 6 et 7 janvier 2004, Bouygues poursuit ses tentatives de déstabilisation, par asphyxie financière, des associations.
Par rapport à la première assignation en référé, Bouygues innove en accusant, sans la moindre preuve à l’appui, les associations d’avoir divulgué "des informations mensongères ou tout le moins erronées."
Rappelons rapidement les faits : à la suite d’un affichage annonçant des travaux sur le toit, d’une durée de 2 semaines, sous l’égide de Bouygues Télécom, des riverains et locataires se sont mobilisés.
Devant cette mobilisation, Bouygues a refusé, dans un premier temps, de donner la moindre explication concernant la nature exacte des travaux, y compris à une élue d’arrondissement. Il a donc fallu attendre le 3e jour pour que Bouygues déclare qu’il s’agissait de "simples travaux de sécurité" qui n’ont d’ailleurs duré que... 2 jours.
Chacun a compris, tout cela n’est que prétexte, prétexte pour nous détourner du véritable enjeu de ce dossier, celui de la santé publique.
Les associations Priartem et Agir pour l’environnement ne sont pas plus prêtes aujourd’hui qu’hier à laisser, sans réagir, bafouer les règles élémentaires de la concertation citoyenne d’une part, de l’application du principe de précaution d’autre part.
Présentes, dorénavant, à la commission de concertation mise en place par la Mairie de Paris, elles y feront valoir ces règles autant que de besoin.
PRIARTéM, Janine Le Calvez 01 42 47 81 54
Agir Pour l’Environnement, Stéphen Kerckhove 01 40 31 02 99
Boite 64 - 206 quai de Valmy - 75010 Paris
Tél : 01 42 47 81 54 - Fax : 01 42 47 01 65 - Contactez-nous
Mentions légales - Site réalisé sous SPIP par One2net
Site référencé par :