Comme toute grande ville Bordeaux et sa communauté urbaine se trouvent héberger quelques centaines de stations de base de téléphonie mobile. Comme partout ces installations ont été effectuées dans le plus grand désordre : à chaque fois que se trouvait un bailleur disposant d’un point haut et d’une source d’électricité. Des immeubles HLM, des hôpitaux, des bâtiments publics ou des hôtels se sont ainsi vus transformés en site industriels de diffusion hertzienne. Ces installations n’ont pas été sans faire naître des souffrances multiples chez les riverains et, dès l’an 2000, des habitants se sont tournés vers les services municipaux afin d’avoir des éclaircissements. À l’époque les services de l’urbanisme ignoraient même l’emplacement de certaines stations de base et ont du demander par écrit à l’Agence Nationale des Fréquences la liste des installations sur la commune.

Le temps a passé, Priartém a mené des actions d’information (réunions, conférence à l’Athénée municipal...) et la presse locale a rapporté les nombreuses manifestations de protestation des riverains et des parents d’élèves.

Nous nous félicitons de la décision du Maire de la Ville de reprendre la main sur son territoire. Ce texte est particulièrement bien venu au moment où le succès des smartpĥones, iphones etc... va amener les opérateurs à installer de nouvelles cellules.

Arrêté

Grâce à nos actions tenaces, nous avons obtenu que les élus soient engagés au côté des citoyens dans cette action de protection des populations.