Paris, le 21 mai 2013 : Demain, dans un village des Flandres quatre agences sanitaires vont faire le déplacement jusqu’à Rexpoëde pour (s)expliquer. C’est une promesse qui avait été faite à Priartém en octobre dernier, dans les bureaux de l’INVS. En effet, suite à deux cas de cancers chez des enfants dans l’école Victor Hugo de Rexpoëde, un refus avait été opposé à la demande d’enquête sanitaire formulée par Priartem.
L’explication donnée à ce refus portait sur l’absence d’outils d’investigation efficaces pour analyser ce type de situation. Ce n’était pas du tout l’interprétation qu’en ont faite les autorités locales qui ont traduit ce refus comme une négation de l’existence d’un risque. D’où la nécessité de clarifier la position des agences tant vis-à-vis des autorités locales que vis-à-vis des parents d’élèves de l’école.
C’est pour ce faire que l’Institut de Veille Sanitaire (INVS), l’Agence Nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), la Cire Nord – Picardie (Cellule Inter-régionale d’Epidémiologie) et l’Agence Régionale de Santé (ARS) du Nord – Pas-de-Calais se déplacent à Rexpoëde pour une réunion publique.
Cette réunion revêt un caractère exceptionnel et nous saluons la venue de ces agences dans le Nord de la France et l’organisation de cette réunion publique qui marque la mise en place d’un processus de transparence avec la population.
Janine Le Calvez et Isabelle Cari représenteront Priartem à cette réunion aux côtés de Joël Becuwe, Président de l’association Rexpoëde Environnement.
"Nous y rappellerons, précise Janine Le Calvez, Présidente de Priartem, que Rexpoëde n’est pas un cas unique puisque notre association en a recensé 6 en France et que si un cas est difficile à interpréter, la comparaison de 6 cas peut sans doute apporter des éléments d’explication. Nous avons d’ailleurs demandé à l’ANSES et à l’INVS de travailler sur cette comparaison. Nous y rappellerons également que le doute et l’incertitude doivent profiter à la santé publique et que la présence des trois opérateurs de téléphonie mobile à proximité de l’école pouvant être légitimement suspectée comme étant à l’origine des cas de cancer apparus, leur éloignement doit être immédiatement étudié".
Isabelle Cari souligne que nos amis américains se heurtent au même problème : « "la communauté est trop petite" a été la réponse donnée à une demande d’enquête identique à la nôtre. Aussi, des sénateurs américains se sont saisis de la question et proposent une loi sur les clusters (agrégats spatio-temporels en anglais) afin que le gouvernement coordonne ses agences et mobilise des équipes de chercheurs pour avancer dans la compréhension des clusters et dans les possibilités d’y remédier. Peut-être un exemple à suivre… »
Nous attendons donc un débat constructif qui permette d’avancer tant sur le cas Rexpoëde que sur la question sanitaire posée.
Réunion publique mercredi 22 mai 18h, salle Colette Bel à Rexpoëde (59122)
Boite 64 - 206 quai de Valmy - 75010 Paris
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