Voilà plusieurs années déjà, les associations Priartem et Agir pour l’environnement ont proposé que, comme ceci a été testé à Milan, le réseau de téléphonie mobile en zone urbaine soit configuré autour de pico-cellules installées, notamment sur le mobilier urbain, la liaison entre les cellules se faisant par le câble. L’objectif de cette proposition était de réduire les champs d’exposition auxquels sont soumis les riverains d’antennes.

Les associations se félicitent donc de voir le Maire de Paris reprendre à son compte cette proposition. Elles s’inquiètent cependant que cette annonce ne s’accompagne pas d’un rappel d’un des principaux objectifs fixés par le Jury citoyen réuni à l’initiative de la Ville et voté par le Conseil de Paris en juillet dernier : l’adoption d’un seuil maximum d’exposition des riverains d’antennes à 0,6 V/m.

En effet, le choix de quelque configuration technique que ce soit est insuffisant à garantir les conditions de vie et de santé de tous. Il n’est qu’un moyen et non une fin et doit donc être impérativement associé à la détermination d’une valeur limite d’exposition réellement protectrice.

Les associations souhaitent rencontrer, au plus vite, la Première adjointe en charge de ce dossier afin que puissent être levées ces inquiétudes. Elles s’étonnent d’ailleurs que leurs différents courriers soient restés jusqu’ici sans réponse et que leurs demandes réitérées de rendez-vous n’aient pu aboutir. Elles espèrent que cette nouvelle annonce va permettre d’ouvrir une phase de transparence et de dialogue et ne se résumera pas à un simple effet d’annonce pré-electoral.

Stéphen KERCKHOVE –Agir pour l’Environnement

Janine LE CALVEZ – Priartém