Selon l’Académie américaine de médecine environnementale, les réseaux wifi dans les écoles - des centaines de fois plus puissants que les systèmes domestiques - sont nocifs pour la santé des enfants.
Pour l’Académie américaine de médecine environnementale, l’introduction de ces systèmes WiFi dans les écoles constitue une exposition sur une longue période dans la journée d’une des populations les plus vulnérables : les enfants. C’est une exposition sans précédent, avec des conséquences inconnues sur la santé et le potentiel reproducteur d’une génération ajoute le communiqué de l’Académie pour qui les "Des effets nocifs sur la santé causés par les champs de radiofréquences sans fil, tels que difficultés d’apprentissage, défenses immunitaires affaiblies, et maux de tête, existent clairement et sont bien documentés dans la littérature scientifique. Une technologie plus sûre, comme l’utilisation de connexions filaires, est fortement recommandée dans les écoles".
"Les statistiques montrent que vous pourriez vous attendre à une réaction immédiate chez 3% et des réactions tardives chez 30% de vos élèves. Ces effets toucheront aussi les enseignants", précise, sur son site, l’Association médicale.
En octobre 2013, l’AAEM organise une conférence médicale internationale à Phoenix, Arizona, pour enseigner aux médecins comment identifier les patients dont les symptômes pourraient être réversibles en éliminant l’exposition au Wi-Fi, aux téléphones mobiles et à d’autres technologies sans fil à domicile.
Pendant ce temps là en France, le Ministère de l’Education nationale lance une expérimentation sur l’usage des tablettes tactiles dans les écoles, y compris dans les écoles maternelles, prenant ainsi le risque d’exposer les plus jeunes à des niveaux d’exposition importants.
Alerté par Priartem, le Ministre de l’Education Nationale est resté muet quant à la Ministre déléguée à la réussite éducative, même si elle reconnaît l’existence d’une controverse scientifique, elle a répondu à Priartem qu’"il est essentiel d’accepter les réalités technologiques de son temps qui rendent inenvisageables une interdiction générale et absolue des technologies sans fil dans les écoles".
Le laisser-faire actuel est justifié par l’attente du prochain rapport de l’ANSES dont la publication est prévue à la fin du mois de juin. Pour Janine Le Calvez "dans cette attente, un moratoire s’impose. En période de restriction budgétaire investir massivement dans des technologies sur lesquelles on risque de devoir revenir dans quelques mois semble bien peu raisonnable".
Sans préjuger de l’intérêt pédagogique de l’usage des tablettes, Priartem rappelle que tout doit être fait pour protéger les enfants des effets de l’exposition aux champs électromagnétiques. Il existe une solution alternative : la connexion filaire. Elle doit être partout où c’est possible privilégiée à la solution sans fil et dans les écoles ceci est possible.
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